Gisèle Halimi est interrogée par Annick Cojean, journaliste sur son parcours d'avocate féministe, à partir de la fin des années 1950 jusqu'à sa mort. Native de Tunisie, elle a été très vite offusquée de l'inégalité d'accès aux droits entre les sexes, de l'interdiction de l'avortement. Elle a tout aussi rapidement pris conscience du devoir qu'elle s'est fixé d'interpeller et de sensibiliser le politique, en vue d'infléchir un état du droit discriminatoire, comme l'opinion publique pour sa mise en valeur. Elle fait état de son combat pour ses avancées, de sa perception lors de leur adoption, de ses actions personnelles à cette fin. Elle restitue à chaque fois l'environnement en question et le mode d'exercice de sa profession dont elle s'avère si fière.
Ce livre permet de retracer l'histoire des femmes dans la seconde moitié du XXème siècle, sous un certain angle de vue, et devient assez franchement utile, à mon sens.