Une forme de vie relate la correspondance fictive entre l'auteur elle-même et un soldat américain, Melvin Mapple, posté à Bagdad depuis le début de la guerre en Irak. Écrivant à celle qu'il estime capable de comprendre sa souffrance, ce dernier se confie et décrit ce mal-être qui l'a conduit, lui et d'autres de ses congénères, à se jeter sur la nourriture. Car il s'avère que Melvin est un obèse de 180 kg.
Un échange tout à fait singulier s'amorce alors, car fascinée par sa faim insatiable, sa boulimie sans limite et son obésité monstrueuse, Amélie Nothomb encourage Melvin à en faire une œuvre d'art. Entre deux lettres, l'auteur prend le temps d'évoquer son plaisir de correspondre par lettres manuscrites et ses relations épistolaires avec ses lecteurs.
Alors qu'en règle générale, j'apprécie beaucoup les romans d'Amélie Nothomb, celui-ci m'a quelque peu déçue. L'histoire m'a profondément ennuyée et je n'ai eu de réel intérêt uniquement pour les 49 dernières pages, soit à peu près un quart du roman. Pas beaucoup, donc. Le dénouement révèle néanmoins une surprise, que je n'avais absolument pas vue venir. Toutefois, une fin inattendue ne suffit pas pour faire un bon roman.