La deuxième de mes lectures pour le Prix Imaginales des bibliothécaires 2019.
Alors en premier lieu, au niveau littératures de l'imaginaire, on n'est que moyennement servis. Il y a bien un conte horrifique qui nous est rapporté, et qui se trouve plus ou moins au coeur du roman, mais en dehors de ça...
Mais surtout, à titre totalement subjectif, j'ai trouvé ce roman très glauque, à plusieurs reprises. Et, autant l'Enfant de poussière (ma première lecture pour les Imaginales) m'a semblé viriliste, autant celui-ci se concentre sur l'essence de la féminité - qui consiste apparemment à être passive, docile et à attendre ou suivre son homme partout, sans poser de questions surtout (au cas où vous vous demanderiez).
Il est vrai que là encore, l'écriture est belle, les images peu communes et parfois saisissantes.
Pourtant, à titre personnel, ce que j'ai le plus apprécié dans ce livre, c'est qu'il était court...