La saga des Rougon Macquart et moi ce n'est pas forcément une grande histoire d'amour. Mais pour le coup, j'aime vraiment bien Une page d'amour.
Après être sorti accablé et fatigué de la lecture de l'Assommoir, j'ai trouvé vraiment rafraichissant un livre où il y a finalement peu de personnages, où ce n'est pas (trop) déprimant. Enfin, ça l'est, car il se passe des choses vraiment dures, mais Zola n'appuie pas trop dessus, contrairement à un Assommoir.
De ce fait, je me suis vraiment pris d'intérêt pour les deux personnages principaux et pour leur relation. Pourtant il ne se passe pas grand chose sur les 400 pages du roman, mais cette histoire est à la fois touchante sans être niaise. Tous les personnages existent et sont intéressants. On se prend d'intérêt pour ce qui se passe. Zola ne fait pas trop dans le descriptif interminable.
C'est un de mes préférés de la saga, pour le moment, car justement, c'est une parenthèse et que Zola ne cherche pas à faire une démonstration implacable, comme parfois, mais prend le temps de faire vivre ses personnages dans un récit beaucoup plus aéré et beaucoup moins étriqué.