Quand j’aime un auteur, je m’intéresse à toute sa carrière, même si les livres développent des thèmes différents. Cela ne me fait pas peur !
J’étais donc au taquet lors de la sortie d’Une place à prendre de J.K. Rowling la maman du petit sorcier à lunettes, Harry Potter. J’ai ouvert d’une main fébrile le roman me plongeant dans les aléas de la vie d’une petite ville anglaise : Pagford.
Et là c’est le drame.
Après une semaine de lutte avec le livre et après avoir mainte fois essayé de m’intéresser à l’intrigue, j’ai du me l’avouer à moi même. Une place à prendre ne m’intéresse pas.
J’ai toujours été admirative de la façon dont les éditeurs arrivaient à vendre leurs salades : Attendue de tous, J.K. Rowling revient là où on ne l’attendait pas et signe, avec ce premier roman destiné à un public adulte, une fresque féroce et audacieuse, teintée d’humour noir et mettant en scène les grandes questions de notre temps. On doit pas avoir les mêmes questionnements et je cherche encore l’humour noir… Je n’ai rien trouvé d’intéressant dans cette “fresque” certainement très juste sur l’anglais moyen, mais dont je me fiche comme de mon premier téléphone à roulette…
On sent qu’elle a voulu partir à l’opposé de son travail sur Harry Potter. Elle prend son pied à dire bites et vagins et à décrire des personnages qu’on aimerait pas avoir comme amis. Le revers de la médaille c’est qu’on ne s’attache à personne. Du coup je me suis noyée dans un profond ennuie. Autre point qui m’a très vite bloqué dans ma lecture, c’est le grand nombre de personnages. Autant j’ai assez vite intégré les enfants autant les adultes j’ai toujours mis quelques paragraphes à me rappeler qui ils étaient et quelles étaient leurs intentions…
Elle vient d’annoncer qu’elle avait plusieurs projets de livres (un pour enfant, l’autre pour adulte), mais cette fois je ne me précipiterais plus et j’attendrais les premiers retours avant de me lancer. Et surtout j’aurais une liseuse d’ici là, ce qui me permettra d’éviter de transporter un parpaing dans mon sac tous les jours \o/
Oui c’est bien écrit, oui c’est simple à lire, mais non ça ne m’a pas intéressé une seule page. Vous pouvez, si vous en avez le courage, lire ce livre, mais je vous préviens il n’y a rien d’attachant dans Une place à pendre.