Une prière pour Owen à l'air d'un livre quelconque. Pourtant, John Weelwright nous annonces dès le début ce qu'il va se passer. Mais nous ne voulons pas croire. Puis, au fur et à mesure de cette immense lecture, on rencontre Owen. Sincèrement, il fait partie de mes personnages de roman préféré.
Parce que s'est ce personnage, aussi minuscule qu'il soit, qui porte le poid du roman entier sur ses épaules. Et il ne nous décevra pas.
Owen est si jeune, pourtant il a déjà compris beaucoup de choses. Et c'est parfois dur de tout assumer. Mais comme il est si bien dit dans le livre, comme dans l’extrait "Owen n'est pas seulement un héros pour les États-Unis. Il a été mon héros. Il a été notre héros, autrefois, aujourd'hui, toujours il restera notre héros.", Owen est un héro. Car même si le narrateur de l'histoire est John, il éprouve une sorte de fascination pour ce garçon si atypique qu'est Owen.
L'écriture du livre est donc faites de manière à ce que John laisse totalement le pas sur Owen, qui au final, prendra toutes les décisions importantes de la vie de John. Ce qui renforce la nature effacé de John. Car lui aussi, est un personnage bien écrit. Au début, il est assez immature, éprouvant parfois de la jalousie, mais au fur et à mesure, il va s’assagir avant que l'on ne le retrouve 20 ans plus tard hanté par sa haine de l’Amérique, pays qu'il a fuit par tristesse.
Hé oui, car même si le sujet du livre est le drame d'Owen, il ne faut pas non plus oublié celui de John. Et encore une fois, c'est le drame d'Owen qui aura amené celui de John. Mais John ne s'en plaint pas car il sait la chance qu'il a eu de pouvoir à ce point aimer Owen. Il se plaint plutôt de ce qui à amené le drame d'Owen.
Nous avons droit à une écriture toute en finesse qui nous instaure une ambiance dès les premières pages, et même si certains élément peuvent ressembler à ceux de L’hôtel New Hampshire, l'histoire, les personnage ainsi que l’ambiance et le message sont radicalement différent.
Ce livre parle avant tout de religion, mais pas de religion au sens imposé, celui du respect des dogmes et des mœurs, car touts les personnages de ce livres fait entorses au règles au moins une fois. Ce livre parle plutôt du sens premier de la religion: la foi. Car la religion ne devrait pas entravé notre vie, mais au contraire, l'illuminé. Le révérend Merril par exemple, est torturé par cette religion, ce qui lui fait perdre la foi. Owen au contraire, à confiance en ce qu'il croit, sans se prendre la tête car il sait que les forces supérieur ne lui fourniront jamais de réponses. C'est donc avec poésie que l'on nous parles de religion.
Le coté qui m'a un peu moins plus, est le coté politique. J'ai trouvé les passages avec kennedy ou Reagan assez pompeux. Mais c'est une partie de la vie des personnages, j'imagine que c'est donc nécessaires.
Alors même si ce livre est dramatique, il y a des moments qui nous font rire, même très fort. Étrangement, ce sont des sourire aigres, comme au moment de la crèche de Noël...
Pour conclure, ce livre est bourré de symbolismes, dont les plus identifiable sont ceux en rapport avec la religion. Pourtant, il n'y a aucune prétention essayant de dire ""éh, j'ai créé un nouveau Messi!". non, c'est plus humble, même lorsque l'histoire en fait trop. Car nous devons penser que l'histoire est raconté par John, le meilleur ami d'Owen, donc cela ne peut être objectif.
Une prière pour Owen est au final un livre magnifique, qui, sur 699 pages, à le temps d'aborder un tas de thème tel que la mort, la religion, le devoir, le sacrifice, la guerre, l'amitié, ect.
Donc, à l'image de John, je n'oublierait pas Owen.