Non sans réflexion, j’ai finalement choisi d’attribuer à ce roman la note maximale avec cette appréciation : « Peut pas faire pire ».
Christine Angot a tout. Tout ce que je déteste. Elle raconte des histoires dégueulasses de famille dégueulasse - les siennes - et elle ne sait pas faire des phrases bien cambrées qui font claquer le talon. Olé !
Alors pourquoi ? Pourquoi j’ai lu ça ?
Ce roman est une chose atroce dont je conseille la lecture. C’est sûrement ce qu’on appelle un paradoxe. Et puisqu’on est entre nous, je vous le dis : maintenant que j'ai lu ce roman, je méprise un peu ceux qui n’aimeraient pas Christine Angot parce que machin ou parce que truc... Je me méprise un peu, en fait.
Une semaine de vacances est un roman captivant. Je l’ai commencé à 1 heure du matin et je l’ai fini à environ 2 h 30. C’est une qualité pour un livre, normalement, d’être captivant, non ? Et pourtant qu'est-ce que j'aurais aimé qu'il ne me captive pas....
C’est un roman qui parle de sexe. Et ce n'est pas un défaut pour un livre, si ?
Et pourtant je n’ai pas bandé une fois. Et pardonnez-moi d’insister : pas même une demi-molle.
C’est difficile de juger ce roman . On a plutôt envie de juger la vie, de la condamner à mort par exemple.
Je mets au défi ceux qui oseront lire ce roman de l’oublier. Ceux qui l’aimeront (comment c’est possible ?), et ceux qui ne l’aimeront pas (comment c’est possible ?), le garderont comme un grain de mocheté sur la mémoire.