Le soir du 31 décembre 1995, alors qu’elle passe la soirée du réveillon chez un ami en compagnie de sa meilleure amie Estrella, Madeline va commettre l’impensable. En l’espace d’une minute, et sans raison, elle va tuer Estrella alors qu’elles étaient toutes les deux enfermées dans la salle de bain.
Madeline, au départ choquée et dans un état second, va laisser beaucoup de pourquoi. En effet, malgré l’instance de tous, elle ne donnera jamais d’explication à son geste. Par contre, elle décide d’assumer son geste et d’effectuer sa peine, sans se plaindre ni demander ou accepter de réduction.
J’aimerais vous dire que je me suis attachée au personnage de Madeline, que j’ai souffert ou éprouvé moults émotions avec elle, malheureusement ce n’est pas le cas. Sans pour autant la détester, je l’ai trouvé assez passive et j’ai eu envie, à plusieurs reprises, de lui dire de se réveiller. A contrario, j’ai beaucoup aimé le personnage de Mira, sa maman, qui de primes abords, peut sembler froide, mais qui, au fil des pages laisse apparaître une tout autre image.
Laurence Peyrin a choisi de nous livrer son récit en double temporalité ce qui m’a permis de vite rentrer dans l’histoire. Tout au long du livre, on alterne entre la vie en prison de Madeline et sa sortie. Cette narration, nous entraîne dans la tête de Madeline à plusieurs moments de sa vie. Malgré ça, j’ai eu énormément de mal à imaginer que cette dernière avait trente-huit ans au moment de sa sortie, mais peut-être que le but de l’autrice était là ? Nous faire prendre conscience qu’on ne grandit pas de la même manière en prison.
Le titre aborde avec subtilité et sensibilité des thèmes tels que la seconde chance, la reconstruction ou encore l’impact que peut avoir le geste de Madeline sur sa famille.
Pour une première rencontre avec l’autrice, je dois dire que je ne suis pas déçue. Son style est moderne, agréable et on ne voit pas passer les 416 pages.
Pour lire l'intégralité de mon avis, je vous invite à vous rendre sur le site --> https://www.fwiw.fr/livres-comics-mangas/une-toute-petite-minute/