« Nous étions fatigués, sur les nerfs et blessés, autant dire que les conditions étaient idéales pour essayer d’avoir une discussion posée pendant laquelle les deux participants pourraient exprimer calmement leur point de vue dans une atmosphère de tolérance et de respect mutuel. »
Il est entendu que l’on n’entame pas une série par le tome 4, n’est-ce-pas ? La notion de spoiler n’existe par conséquent pas et tout le monde sait, en débutant ce quatrième livre que Max est morte et déplacée en même temps dans un univers parallèle par la Muse de l’Histoire, qui lui assigne par la même occasion une mission. Laquelle ? Ce serait trop facile si elle le savait par avance, aussi est-elle supposée dans un premier temps se remettre de sa « mort » et profiter du fait que dans cet univers, Léon est toujours vivant. Mais évidemment, rien ne va se dérouler normalement et tout le monde va boire des litres de thé… Je ne sais pas si c’est moi qui me lasse ou l’actrice qui a un passage à vide mais ce quatrième tome n’a pas rempli son office, je l’ai trouvé poussif, répétitif et pas tellement drôle (quelques sourires quand même, il ne faut pas exagérer). Et je ne dis même pas ça en raison d’une phrase étrange sur Dickens, qui tombe totalement à plat (je veux bien qu’on se moque si c’est drôle, mais si c’est juste bizarre, autant se relire, Miss Taylor) : « Je n’ai jamais aimé Dickens. J’ai ri comme une folle quand la petite Nell est morte. » Mouais… Non, c’est simplement que ça ne tient pas très bien debout, cette histoire de police du temps, avec une trop longue scène de bataille et pas grand chose d’intéressant à côté, rien qu’on ne nous ait déjà dit et redit en tout cas.
Je vais attendre gentiment le livre 5 et voir si ça passe mieux, il arrive parfois qu’un épisode nous touche moins sans que cela ne nuise à l’ensemble de la série.
Je croise les doigts…