Lorsque je vois un livre de Sylvain Tesson, mon cœur s’emballe ! J'avais adoré « Dans les forêts de Sibérie », « l'axe des loups » ou encore « Berezina ».
Malheureusement dans « une très légère oscillation », on retrouve ce côté réac assez fatigant qui m'avait déjà déplu dans « les chemins noirs ». Les chapitres « la technologie, c'est de la merde » ou « Poutine, c'est le plus fort » et son obsession sur l'islamisme m'ont réellement cassé les pieds !
Et pourtant, on entrevoit dans quelques passages l'ancien Sylvain Tesson. Il est bien là lorsqu'il nous parle de poésie, de littérature, des montagnes du Kirghizistan aux noms soviétiques ou lorsqu'il se rend à Bangui dans un vieux coucou russe des années 70. Mais ces rares moments disparaissent trop vite au profit du Tesson actuel, râleur et parfois exaspérant !
Je referme ce livre avec un sentiment de frustration. J'ai l'impression que moi aussi je deviens réac : Sylvain Tesson, c'était mieux avant !