Bien sûr, il me tardait de découvrir l'autobiographie de ce véritable monument de la vie politique francaise du XXème siècle (et au dela).
Les premiers chapitres sur l'enfance, l'adolescence (jusqu'à son bac), l'arrestation, la déportation, les marches de la mort sont autant de passages poignants.
Passé cela, Simone Veil parle brièvement de sa rencontre avec son mari, ses enfants petits... puis commence à parler de sa vraie passion et son combat (pour reprendre ses mots) : la vie politique. Et je pense que c'est vraiment le gros du livre. Elle multiplie les phrases accrocheuses et les avis (très tranchés), sur les personnages politiques (elle ne cache pas son admiration pour Nicolas Sarkozy ou Rachida Dati, mais tire à boulets rouge sur Bayrou, Barre, Mitterand, etc. Des dizaines et des dizaines de personnages politiques sur plus de 3 décennies y passent : j'ai eu beaucoup de mal à accrocher), sur certains films (elle critique vivement La Vie est belle, La liste de Schindler, La chagrin et la pitié), certains épisodes de la vie sociale en France (bien sûr sa loi sur l'IVG) , certains dossiers géopolitiques (le conflit Israelo Palestinien). Bref une succession d'avis très définitifs, qui ne sont pas toujours très plaisants.