J’ai commencé cette lecture avec beaucoup d’entrain, car je retrouvais la sensation ressentie à la lecture de la 4ème de couverture. Ceci bien que je n’aie pas éprouvé quoique ce soit vis à vis du personnage, falot, veule, oubliable et même pas sympathique !
Un peu d’humour, de l’auto-dérision sur une petite moitié du roman ont entretenu l’illusion puis c’est devenu un long fleuve de non événements, de platitudes et d‘indécision.
David Badenbauer monologue, s‘apitoie sur sa médiocrité, sur ce qu’il n’a pas fait, sur ce qu’il pourrait peut-être envisager de faire ou même sur... rien, en passant sujet à un autre : son travail, sa non-religion, sa non parentalité, ses incapacités et autres choses inintéressantes présentées ainsi !
J’ai mis plus longtemps à lire ce roman que le nombre de pages le suggérait sans comprendre où l’auteur voulait nous emmener. Seule la confrontation avec son fils a du sens mais c’est à la fin.
C’est dommage car dans la forme c’est agréable à lire mais le fond a manqué de substance et j’ai eu le sentiment de perdre mon temps, seulement retenue par l’écriture agréable. J’aurai plaisir à lire un précédent roman de l’auteur qui, au vu des notations, ne laisse pas indifférent !
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