Je trouve le livre assez brouillon pour au final traiter de trois pistes conjointes pour ouvrir l'accès aux richesses des pays d'abondance à tous les humains (y compris à ceux qui y habitent déjà et qui bénéficient à peine de miettes !) : un revenu universel de base, une réduction du temps de travail et l'ouverture des frontières. Il faudrait que je relise sa conclusion parce qu'il balance rapidement d'autres clés de démarrage un peu plus concrète, je crois surtout autour des impôts et des paradis fiscaux.
Bref : si je suis contente d'avoir vu ces quelques idées développées, argumentées, documentées, j'ai été beaucoup moins séduite par la construction de l'ouvrage (qui m'a paru assez brouillon) et surtout le ton, un peu infantilisant avec ces "une petite minute" par exemple. Reconnaissons quand même à l'auteur sa capacité d'auto-critique. Même si au début du chapitre on ne voit pas où il veut en venir la conclusion c'est : on s'alimente toujours de ce qui va dans notre sens, même si tout semble aller dans le sens contraire. J'ai aussi bien aimé découvrir la fenêtre de... Machin chouette si ce qui est radical, acceptable etc. Et surtout le fait qu'elle se déplace.
En bref dans le livre il y a beaucoup de choses intéressantes (notamment comment le capitalisme en est arrivé à ces niveaux d'aberration et ne peut soutenir une autre direction) mais je trouve maladroite la façon de les amener. A compléter avec d'autres lectures je pense.
Marrant, le pluriel du titre en français. Je ne sais pas si ça plurialise en anglais (ou en néerlandais).