Cet essai, démontre de façon limpide et étayée d'exemples concrets que la doxa neo libérale qui asphyxie notre société, voire notre monde dans son entier, n'est pas contrairement au discours dominant une fatalité, mais bel et bien un choix politique et sociétal érigé en paroles d'évangiles par une poignée de décideurs dont les seuls intérêts sont le profit et le maintien de leurs privilèges.
Ecrit dans une langue suffisemment accessible pour que la majorité des gens comprennent le propos général, tout en étant assez précis et rigoureux dans son analyse pour ne pas être accusé de démagogie et permettre à tous ceux qui le souhaitent d'approfondir certains points, grâce à des sources variées bien souvent inconnues du grand public, mais qu'on soupçonne bel et bien connue et sue de ceux qui nous dirigent, confirmant s'il en était besoin, que nos politiciens et ce qu'importe l'idéologie affichée travaille pour une élite dont nous ne faisons définitivement pas partie.
Je suis sorti de la lecture de cet essai, à la fois rassuré car je sais désormais qu'il existe des solutions, simples, peu coûteuses, faciles à mettre en place, pertinentes, humaines et dont les effets positifs sont garantis, des solutions qui éradiqueraient la pauvreté, supprimeraient les inégalités, permettraient à tout un chacun, et celà au niveau planétaire, de subvenir non seulement à ses besoins primaires, mais aussi d'accéder à un niveau de confort décent, sans pour autant faire peser sur la planète et donc l'humanité toutes les problématiques, notamment climatiques que les notions de surconsommation supposent. Et en même temps, j'ai été assailli d'un sentiment de malaise et de désespoir tant l'idéologie libérale me parait tellement ancrée dans nos esprits et tant aux vues des sujets mis en avant lors des récentes éléctions, qui ne font que diviser les peuples, la montée de l'extrême droite etc. prouvent qu'ils arrivent à nous opposer sur des sujets mineurs, nous empêchant dès lors de nous unir pour enfin arriver à cette société qui n'est aujourd'hui qu'utopique, faute de réelle envie.