Pratchett (et son frère en esprit Couton, génial traducteur), ça fait du bien, c'est fou ! Quel génie !
Dans ce tome-ci, où on retrouve le Guet (et où on comprend pourquoi ces tomes sont souvent les préférés des lecteurs), la rigolade est quasiment ininterrompue du début à la fin.
Sur un sujet on ne peut plus sérieux et triste, en plus, à la base : la guerre.
Ici, il n'y a pas de détour, rien à deviner, le sujet est clair et sans appel : comment les êtres humains se bouffent le nez (au sens propre, dans le livre, parfois, lol) pour des possessions illusoires...
C'est tellement bien écrit, bien décrit, tout en nous faisant rire à longueur de pages, que c'est juste que du bonheur.
Ici, le comique fonctionne par duos : Chicard/Côlon, Vétérini/Léonard, Vimaire/Désorganiseur de poche, Les deux qui se tapent dessus sur l'île pour des raisons stupides et dont je ne me souviens plus les noms.
Quoi que quelques cas isolés comme Raymond le zombi sont gratinés aussi !
C'est savoureux et jubilatoire. Et comme toujours, tellement profond.
Et on finit par apprécier Vétérini le Rusé, même si on ne peut que plaindre Sire Samuel (Vimaire) sur la façon dont il est amené là où il ne veut pas aller...
Bref, je vais finir comme à chaque fois : Pratchett, c'est bon, lisez-en ! :)))