Le punk est mort, laissez le reposer en paix.

Pendant les vacances, à court de lecture et suite à un article des Inrocks (à qui je n'accorde pourtant pas une grande confiance), je me décide à donner une seconde chance à Virginie Despentes (ma première étant Baise Moi, une de mes pires expériences cinématographiques) avec le premier tome de sa trilogie Vernon Subutex, qui ne manque pas d’éloges et dont le tome 3 vient de sortir.
J’avais déjà l’image de Virginie Despentes comme une pseudo militante surfant sur la vague du féminisme, fer de lance d’une génération complètement noyée par l’arrivée d’internet, et malheureusement rien dans Vernon Subutex, n'a changé mon point de vue...
L’histoire n’a pas de fil rouge, c’est une suite de portraits plus clichés les uns que les autres, entre les anciennes punkettes rangées, le trader cocaïnomane… La palme revenant quand même à un personnage appelé “La Hyène”, une grosse troll de 40 ans qui écrit des mauvaises review cinématographiques et génère des bad buzz pour le compte de sociétés de productions, censée être la meilleure de la profession et être indispensable à plein de mecs du showbiz, autant dire qu’elle est aussi crédible que le scénario d’Opération Espadon. Seulw exception dans cet amas de clichés: le personnage de l'ancienne actrice porno devenue un transsexuel vendeur de cigarette électronique, aussi crédible que la "Hyène" mais ayant le mérite d'etre un peu fun et d'apporter une touche décalée et fraiche.

Bref je n’irai pas plus loin, je n'ai pas aimé Vernon Subutex.