J'ai eu beaucoup de mal à le terminer : très touffu, très verbeux, tanguant sans arrêt entre onirisme et réalité la plus concrète, j'ai trouvé roman difficile à aborder, à poursuivre, à comprendre et la conclusion m'a semblé s'étaler pendant trop longtemps. Le déséquilibre entre la parole donnée à différents personnage renforce l'impression de logorrhée et la confusion entre les jours et les événements, dans une espèce de marais textuel. Les thèmes abordés sont évidemment difficiles et la forme du roman permet d'explorer dans le détail l'emprise des horreurs dans l'esprit dans les corps. Mais je n'ai pas vraiment réussi à entrer dans le récit, peut-être par manque de contexte ou je ne sais pas, manque d'accroche empathique (les personnages m'ont semblé très éloignés de moi et j'ai été gêné par la perception des femmes, assez réductrice). Je suis déçue de ne pas avoir réussi à saisir la grandeur de ce texte, il m'a échappé.