Viviane Elisabeth Fauville par E. Capocci
Une nouvelle auteur qui signe chez la mythique maison d’Édition Minuit son premier roman: c'est assez sensationnel pour que l'on s'arrête!
La quatrième de couverture était assez alléchante et attrayante. L'emploi de la seconde personne du pluriel prend à parti directement le lecteur.
Une bourgeoise de 40 ans, divorcée d'un homme opiniâtre et vulgaire, parti bien-sûr pour une autre femme plus belle et plus jeune. Laissant derrière lui, un nourrisson et puis Viviane. Un classique. Viviane déjà fragile qui se suit depuis quelques années en psychanalyse. Mais là survient le drame lorsque son très cher psy est retrouvé assassiné. Alors Viviane enquête parce-qu'il se pourrait que ce soit elle. Viviane prend le métro, Viviane a affaire aux enquêteurs.
Bref, un roman qui m'a semblé manqué cruellement d’originalité. Bon vous me direz qu'un écrivain est toujours influencé par ses lectures. Mais là c'est clairement revendiquer. L'emploi du "je" qui passe par le "vous" puis le "elle", elle l'emprunte à Butor (lui aussi édité aux Éditions de Minuit) et se dit être dans la lignée de Beckett (mouais...lui aussi édité aux Éditions de Minuit) Bref, on comprend que l'emploi des différents pronoms personnel est utilisé pour traduire l'état actuel dans lequel se situe Viviane. Est-elle consciente d'elle-même ou pas?
Le roman est construit sur les différents voyages que fait Viviane dans le Métro. De façon, elle énumère les différents stations auxquelles elle parvient. Comme elle, je me suis perdue. Perdue dans le roman.
De même que l'intrigue principale m'a rappelé Robe de mariée de Pierre Lemaitre qui est juste machiavélique et enchanteur à souhait. Une femme la trentaine semble elle si elle est impliquée dans différents meurtres. Est-elle folle?
Bref, un roman sans surprises.