Ce livre est d'un ennui abyssal. Mon jugement est peut-être durci par l'attente que j'en avais (le Prix Goncourt quand même) mais je m'y tiens. Un livre qui s'attaquait pourtant à un sujet passionnant, la reconstruction après le deuil. Rien de tout ça, le personnage ne se reconstruit pas, il tourne en rond autour de son nombril, à s'auto-flageller pour quelque chose sur lequel il n'avait aucune prise.
Qu'est-ce que j'aurais pû faire ? dû faire ? pour que cela n'arrive pas, quel coup de fil j'aurais dû passer, quel détails j'aurais dû voir ? Mais en fait meuf, c'est pas toi le sujet. On n'arrive même pas à créer de l'empathie pour ce personnage tellement sa réflexion est vaine.
Aucune réflexion spirituelle, et une liste d'hypothèses qui sont prétextes à faire des digressions sur l'industrie japonaise, c'était loooooong.
Le tout saupoudré de culpabilité de classe ("on s'est peut-être pris un retour de karma parce qu'on a acheté une maison alors qu'on est de gauche"). Juste naze.
Ma conclusion, c'est un livre écrit trop vite.