c'est le meilleur slow des stones.
Tout se joue dans les deux premières syllabes - un léviathan qui se déploie lentement au ras de l'eau -
Tout se joue à la 47e seconde, quand la pulsation commence à soutenir le refrain, très exactement comme ta bande de potes qui arrive au moment où tu te demandais si tu n'avais pas eu tort de venir ici tout seul, la nuit, sur ce quai, dans la bruine -
Tout se joue sur ce "yeah" si discret, si peu appuyé, à 1:20, et on reste suspendu à ses lèvres, saisi -
Tout se joue sur cette façon de dire "smoke", quelque part - est-on encore sur Terre ?
Tout tient à ces touches de piano qui s'étagent en château de cartes, en escalier -
Angie ? Oh Angie...