Cette chanson fait partie d'un des derniers albums posthumes de Brassens sorti en 1983. La plupart des chansons, comme "ballade à la lune" ont été créées en 1979.
Ici, Brassens s'inspire d'un poème d'Alfred de Musset mais n'emprunte que 52 vers (13 strophes) par rapport au poème de Musset qui en comporte 136 (34 strophes).
D'une analyse comparative très sommaire, je l'avoue, Brassens n'a retenu que les vers consacrés à la lune et à son aspect. Notamment à l'observation faite par Musset de la lune qui dans son périple se pose sur le clocher de l'église "comme un point sur un i"
Alors que Musset finit, dans la deuxième partie, par devenir un peu plus égrillard (ou romantique, peut-être ?) en évoquant des scènes intimes sous le regard concupiscent de la lune, Brassens se contente de conclure ce marivaudage par ces beaux vers
Lune, en notre mémoire
De tes belles amours
L'histoire
T'embellira toujours
Et toujours rajeunie
Tu seras du passant
Bénie
Pleine lune ou croissant
https://www.youtube.com/watch?v=q1fqICCHnBw