Un air de samba. La musique est inspirée et adaptée de deux compositeurs brésiliens Baden Powell (pas le fondateur du scoutisme !…) et de Vinicius de Moraes. Le titre de la chanson d'origine est "Berimbau", du nom de l'instrument de musique à corde unique traditionnel au Brésil.
Cette chanson humaniste, c'est aussi la poésie de la détresse.
Détresse organisée comme dans les favelas au Brésil ou dans d'autres pays latino-américains.
Les gosses jouent, mais le ballon
C'est une boîte de sardines, Bidon
Détresse provisoire (mais qui dure) dans d'autres pays (est-il nécessaire de les citer ?) pour y "rassembler" les cohortes de migrants.
Me tailler d'ici, à quoi bon?
Pourquoi veux-tu que je me perde
Dans tes cités? À quoi ça sert?
Une chose est sûre : c'est que je ne peux jamais regarder ces campements de "fortune" sans que, à vie, ne me revienne en tête ce lancinant :
Regarde là, ma ville
Elle s'appelle Bidon
Bidon, Bidon, Bidonville
https://www.youtube.com/watch?v=5PYdjM4J5dY