Avant-dernier Lied de la "belle meunière" de Schubert. Il s'agit d'un dialogue entre le jeune homme apprenti meunier et le ruisseau.
L'apprenti meunier ayant échoué à partager son sentiment amoureux avec la fille du meunier songe à mourir. Il se confie au ruisseau qui l'a accompagné pendant son voyage, pour s'y noyer. Le tempo est très lent et la tonalité du Lied toute en humilité et désespoir.
Le ruisseau compatit et l'accueille en lui promettant que lorsque l'amour trouve un refuge dans la mort, une nouvelle étoile apparaît.
Le tempo s'accélère et la mélodie se fait entrainante et séduisante.
L'apprenti meunier meurt en se noyant dans le ruisseau et trouve enfin le (frais) repos de l'âme. Il demande au ruisseau de surtout continuer à chanter …
La version que je préfère est, de loin, celle chantée par D. Fischer-Dieskau mais en cherchant (en vain) une interprétation par Christa Ludwig dont je sais qu'elle a chanté le cycle, je suis tombé sur une autre cantatrice que je ne connais pas et dont j'ai bien aimé le timbre de la voix : Sophia Burgos