avec la langue c'est merveilleux
Quand tu as un refrain si bien écrit que, même répété six fois, tu as toujours l'impression d'entendre quelque chose de différent, c'est que quelque part, même au fin fond de 1961, la tête perchée dans la cheminée de l'amour, tu sais ce que tu fais. La cheminée de l'amour, Oui. Oui, on s'y perd la bouche la première, et la langue vigoureuse, vous savez de quoi je parle. Et cette rotation finale... D'ailleurs c'est étrange que Gainsbourg n'est pas traduit cette chanson en faisant gémir Bardot à l'arrière plan.
J'y plonge
l'esprit vide
ma tête tourne
pendant que je fonce dans le tunnel de l'amour
bien profondément.