Conversations avec (moi)-même.
La musique est épurée, réduite à quelques accords de guitare ( Brel, précurseur du slam?).
Elle laisse le poète ( ne mâchons pas les mots..) débattre avec lui même.
Le poète se retrouve confronté à la société et son hypocrisie, qu'il n'a de cesse de dénoncer ( Les Bourgeois, Les Flamandes, Les Bigotes, je ne vais pas tous les lister où je ne suis pas prête de me coucher..).
"C'est trop facile" de demander l'absolution , une simple formalité, faites donc tout ce qui vous passe par la tête puisque l'homme à la soutane est là pour couvrir vos arrières.
"Trop facile" de se lancer à corps perdus dans des gué-guerres absconses, de risquer la vie de millions d'hommes et de jurer qu'on ne vous y reprendra plus.
"Trop facile", de laisser mourir un amour et de le pleurer ensuite de tout son cœur..
Jacques se censure, il se fait taire, se retient, la colère boue. Elle effleure ses lèvres ( "lai-sse les donc, c-rier"), elle caresse sa voix mais n'éclatera pas ici complètement.
Sa pudeur l'emportera.
A défaut de solutions, il reste la poésie.