J'ai lu beaucoup de critiques, sur Youtube, Sens Critique, and elswhere, que cette chanson ne valait pas une seule minute celle de Bon Iver. Et bien excusez moi, je suis fan de Bon Iver, mais il faut bien l'admettre, l'élève a dépassé le maître.
Je n'ai juste pas de mots pour définir mon attachement à cette chanson. Adele est quelqu'un qui donne, tellement. Je ne peux écouter I can't make you love me sans avoir les larmes aux yeux. Comme le dit si bien Saez : qu'on ait trop aimé, qu'on se soit trop aimé, soi dans l'autre opposé, qu'on ait aimé l'amour, l'amour à s'aveugler, et qu'on n'a pas vu l'autre aller aimer un autre, et qu'on n'a pas vu l'autre à soi qui s'en allait ; ou que l'amour vous soit totalement étranger. On ne peut rester insensible à cette voix, à cette présence, à ce tremblement dans sa voix, à ses yeux fermés qui reclus revivent en silence une souffrance qui n'a pas de nom, qui n'a pas de limites, qui n'a pas de ride. Car l'amour laisse en nous une trace indélébile, plante ses dents dans notre chair, comme Adele le fait si bien avec I can't make you love me, se barre sans au-revoir, et nous laisse seuls, seuls et démunis avec nos pires ennemis (Cali je t'aime).
J'aime Bon Iver. J'aime Adele. J'aime leurs univers, leurs musique, mais ne me demandez pas pourquoi, sur ce coup là, une fois de plus, Adele gagne haut la main.
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