" Du vent dans les branches"
L'amitié a souvent été une source d'inspiration pour Brel, que l'ami soit vivant ( Voir un ami pleurer, ex) ou mort ( Jojo, ex) .
Ici c'est de l'amitié avec Jef qu'il nous parle.
De nouveau pour installer son décors, il laisse le piano et l'accordéon s'entremêler et figurer le vent qui souffle sur le pauvre Jeff assis sur son trottoir, le vent qui souffle jusque dans son cœur.
"Non Jef, t'es pas tout seul, mais arrête de pleurer, comme ça devant tout l'monde, parc'qu'une demi-vieille, parc'qu'une fausse blonde t'as relaissé tomber.."
Comment consoler la peine de cœur de son ami? Jacques lui chante leurs souvenirs de jeunesse, "comme quand (ils) ét(aient) beaux, Jef". Il essaie d'oublier ses propres soucis au profit du moral de son ami.
Chaque refrain, tentant d'apporter de la joie et du réconfort, est rythmé par une batterie, chaque couplet s'accompagne encore une fois d'acords de piano très simples, et d'un accordéon qui doit ne pas totalement écraser son instrument, parce que si on tend l'oreille, son souffle, son vent, court jusqu'à nous.
Une belle chanson d'amitié.