Alors, j'ai un doute affreux. Depuis la loi du 10 juillet 2019, a-t-on encore le droit d'en parler ?
Je relis le texte de loi et je vois que "L'autorité parentale s'exerce sans violences physiques ou psychologiques" qui est rajouté ou modifie le code civil en son article 371-1, etc etc …
Ouf. Il ne s'agit que de l'autorité parentale sur un enfant, donc. Et puis, il n'est pas explicitement dit qu'on ne peut pas en parler.
Parce que là, j'aurais été gêné. Et très embêté.
En effet, Brassens, en homme bien connu pour être compatissant et bon, va soutenir et accompagner la veuve "épatante" d'un copain d'école pendant sa veillée funèbre.
Et pour éviter qu'elle pleure, il lui raconte des blagues. Et la veuve se tient les côtes. Ils se marrent comme des bossus…
Puis une chose en appelant une autre, ils se retrouvent à se taper la cloche aux chandelles et à boire plus que de raison. Histoire de noyer le chagrin. Jusqu'au mot de trop de la part de la veuve. Et là, il n'y avait plus qu'une solution pour punir l'impertinente : la fessée !
D'où mon questionnement au départ de ce petit billet. Même si, Brassens, pacifiste et gentil, n'est vraiment pas un adepte des méthodes SM.
J'aime beaucoup les métaphores paillardes voire coquines de cette chanson. Entre la pipe qui dépasse de la poche, qu'on est autorisé à bourrer, ou mieux "la fêlure" que nous possédons tous au postérieur et que Brassens a craint une seconde avoir produite avec le premier et seul coup de sa fessée.
J'aime beaucoup la savante "montée en puissance" de la chanson qui se termine en apothéose
Spoiler : par une caresse …
Finalement, non, je ne crois pas avoir contrevenu à la loi.
Ça aurait été dommage de se priver de cette émoustillante et affriolante chanson.
https://www.youtube.com/watch?v=KgiGMIoPuc0