Je passe ici à une autre thématique Brelienne, une autre forme également, la chanson drôle, un peu clown, qu'il ne faut pourtant pas sous estimée.
Les Flamandes est une chanson qui se moque de cette petite bourgeoisie que Brel fuyait ( d'ailleurs si d'aventure l'un d'entre vous passe par Bruxelles, il y a, à deux pas de la Grand Place, le musée Jacques Brel, qui reconstitue l'intérieur d'une de ces maisons à l'époque où Jacques y vivait encore).
Elle pointe du doigt la routine qui habite le quotidien de ceux qui se sont laissé esclavager par le temps, qui quoi qu'il arrive dansent, leur hypocrisie, puisqu'elles ne le font que parce "qu'il est bon de montrer".
La structure même du texte participe à cette caricature, puisque le texte se reprend, ne changeant que sur d'infimes point, rappelant également ce temps qui obsédait Brel, qui enferme les gens dans une boucle terne et monotone jusqu'à leur mort à moins qu'ils ne la brisent.