Ay, Marieke, Marieke, un des refrains qui m'habitent depuis petite, que j'entonne pour un oui ou pour un non, à tue-tête et pour le coup sans attendre d'être seule face à la commode de ma chambre.
Ce qu'il y a de formidable avec cette chanson, c'est qu'elle est en flamand, que je ne parle pas un mot de flamand, mais qu'à la fin j'ai quand même tout compris de cet amour malheureux et passionné que Brel chante.
Et chanter "Zonder liefde warme liefde brandt mijn hart mijn oude hart" c'est quand même sacrément jouissif.
Preuve s'il en est qu'il n'est point besoin de comprendre une langue pour comprendre un sentiment exprimé, que l'amour et le chagrin sont universels, , qu'un bon interprète peut faire passer ce qu'il veut comme émotion, que Brel était génial.
Ce sera tout votre honneur.