Issu à la base d'un chant traditionnel roumain, c'est le genre de musique où on se dit : " Mais je l'ai déjà entendu, c'est quoi ? " sans savoir quoique soit d'autre, qu'on l'a juste entendu. Ou qu'elle fait partie en fait de notre patrimoine musicale universelle.


Entre trip-hop, électro, mêlée à une ambiance mi-balkane mi-parisienne ( pour l'accordéon oui je sais c'est cliché ! ), c'est une petite perle inclassable, les voix féminines s'harmonisant dans une concordance sublime.( Je crois d'ailleurs qu'elle a été réutilisé sur un titre de rap / hip / hop si quelqu'un sait, je suis preneuse ! )


Je l'avais découverte dans les albums Hotel Costes dont je ne suis pourtant franchement pas fan, très justement " parisien ", et qui offre parfois des mélanges, des fusions de style pas très réussi. Mais il s'agit là d'un titre bien éloigné de l'univers " chill " et " lounge ", des compilations précédemment citées. Une invitation au voyage, entre trip-hop / world / trad, comme le début des années 2000 savaient bien le faire. Un occasion d'en découvrir aussi un peu plus sur Emmanuel Santarromana, ce que je vais m'atteler à faire !


Par ici la musique => https://www.youtube.com/watch?v=gcQ5lI1E3g4

-l-
9
Écrit par

Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.

Créée

le 4 mars 2014

Critique lue 187 fois

Na Nou

Écrit par

Critique lue 187 fois

Du même critique

Les Trois Âges
-l-
8

Un Buster qui (dé)tonne.

( Désolée pour le jeux de mot pourri, on s'amuse parfois comme on peut ! ) Je pourrais parler de Buster Keaton pendant des heures. C'est un fait : à choisir entre Chaplin et lui, c'est " l'homme qui...

le 2 janv. 2016

10 j'aime

3

Le Roi et l'Oiseau
-l-
4

0 de rythme + 2 de musique font 2 + 2 de Prévert font 4 !

Intriguée par un film écrit par Prévert et par le fait de le voir au sommet de pas mal de tops chez les sens-critiqueurs, je me décide enfin. Et il faut dire, ça commence bien : la mise en situation...

le 25 févr. 2015

9 j'aime

4

De beaux lendemains
-l-
7

( Attention aux spoils ! )

Pour les allergiques d'Egoyan, mieux vaut passer son chemin : on retrouve, comme à son habitude, une réalisation des plus sobres dans la forme qui cache une grande complexité dans le fond, ici,...

le 19 mars 2014

8 j'aime

1