P… de toi : c'est comme pour la pièce de Sartre, il parait qu'on n'avait pas le droit d'écrire le mot mais qu'on pouvait le prononcer …
Chanson amère où Georges Brassens règle ses comptes avec une aventure sentimentale qui l'a meurtri. On peut deviner que l'aventure s'est produite dans un temps où il était jeune et ne connaissait pas encore le succès ou plutôt ne vivait pas encore du produit de ses chansons. Sa vie tenait alors de "la vie de bohème".
En creux, on reconnait encore une fois ici le bonhomme Brassens. Qu'il ouvre sa porte à des chats ou à des personnes dans l'ennui ne lui pose pas de problème. C'est la générosité de l'homme solitaire et rêveur, plein d'empathie et prêt à se faire un nouvel (nouvelle) ami (e). En plus son âme de poète lui fait ici découvrir, l'amour. Qu'en revanche, surviennent la trahison ou les "misères à ses chats" et rien ne va plus, Georges Brassens se referme sur sa coquille et rejette l'intrus … C'en sera fini "des plaisirs frivoles".
https://www.youtube.com/watch?v=B75UNX-GpW8