C'est la troisième partie de la suite Pelléas et Mélisande de Gabriel Fauré qui en comporte quatre (voire cinq, dans mon CD avec la Mélisande Song).
Cette suite est (presque) un avant-goût du magnifique et sombre opéra de Debussy. Tous deux s'inspirent, bien entendu, de l'intemporelle et tout aussi belle pièce de Maeterlinck …
C'est un petit chef d'œuvre de délicatesse musicale où la flûte le dispute à la harpe avant d'être rejoints par l'orchestre de cordes principalement. J'oserais même dire que le morceau respire une certaine sensualité comme celle qui se dégage de la scène où Mélisande, à sa fenêtre, peigne sa longue chevelure …
Un instant de gaîté et de sensualité dans le drame …
PS : au fait, pourquoi "sicilienne" dans une histoire qui se déroule dans des contrées plutôt froides et brumeuses ??
Le lien ci-après correspond à une orchestration un peu différente de celle du CD (Michel Plasson – années 1980)
https://www.youtube.com/watch?v=nylnFnBYHmk