Toi l'épouse modèle,
La Fillon du foyer,
Toi qui fut un escroc,
Quand tu dus assister!
Toi l'intouchable Pénélope,
En suivant ton petit
Chemin, parlementaire,
Ne palpes-tu jamais
En tout bien tout honneur,
Un joli pécule interlope ?
Un joli pécule interlope…
Derrière ton stylo,
Dans ton juste Milieu,
En attendant l'retour,
D'un François à mille lieues
A l’affût d’une honnête offre,
Les soirs de famine
Et d’incommodité,
N'as tu jamais en rêve,
Au fond d’un autre coffre,
Compté de nouvelles pépites ?
Compté de nouvelles pépites…
N'as-tu jamais encore,
Appelé de tes vœux
La jouissance du cash
Qui vous fait des envieux ?
Qui vous sort de l’indigence,
Qui vous donne la frite
sans avoir rien branlé,
Les thunes défendues
De l’Etat confisquées,
Et un peu d’ordre à vos finances ?
Et un peu d’ordre à vos finances…
N'as-tu jamais souhaité
De revoir en chemin,
Cet ange, ce démon
Qui sa revue en main,
Décoche des lignes malignes ?
Qui donne de si belles sommes
Aux plus pauvres morues,
Leur envoie des billets,
Bouscule leur vertu,
Etoffe leur feuille de paye
Etoffe leur feuille de paye
N'aie crainte que François
Ne t'en tienne rigueur.
Il n'y a vraiment pas là
De quoi fouetter un cœur
Qui bat la campagne et galope !
C'est la faute commune
Et le péché véniel,
C'est la face cachée
De la droite morale,
Et la rançon de Pénélope
Et la rançon de Pénélope...