Espion improvisé
Vous ramenez une femme chez vous après un mouvement de foule et voila qu'elle vous dit qu'elle est une espionne et que le pays est en dangers ! Dans la nuit vous la retrouvez assassinée un couteau...
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le 17 sept. 2016
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Le morceau commence par une intro (séparée) qui s’intitule Lost Keys (Blame Hofmann), bien que le titre paraisse bien étrange, cette intro est assez logique. Sur un fond musical on suit un médecin et une infirmière (ou quelqu’un du genre, ce n’est pas précisé) qui lui présente un monsieur, sans nom ni traumatismes apparents, mais qui est un peu étrange. Le médecin interroge donc l’étrange homme, et… Rosetta Stoned commence !!!
Un léger accord de guitare et Maynard (le chanteur) prend la parole, je dis bien « prend la parole » car il ne chante pas, mais il se lance dans un monologue effréné qui décrit une matinée assez classique, mais ce récital s’arrête sur un HOLY FUCKING SHIT (avec un joli écho au passage), mais il repart dans un récital : il a vu quelque chose d’incroyable à un tel point qu’il s’en est pissé dessus. Puis le chant commence, il est comme subjugué (il fini par crier), il en croit pas ses yeux mais en face de lui il y a un E-MOTHERFUCKING-T (extra-terrestre pour ceux qui n’ont pas compris).
Puis Maynard repas dans un monologue, mais nettement moins rapide, ET l’a calmé et il a un message pour l’humanité, et c’est à lui de le transmettre !
Solo de guitare bien badass (ponctué par des « you better listen »), comme pour nous préparer à l’annonce de ce message si important !!! Puis le rythme redescend, devient plus psychédélique, comme sait très bien le faire Tool. Les textes de Maynard deviennent plus vagues, comme si le personnage était perdu et en même temps stressé (souffle court, battements cardiaques…), ne sachant pas si ce qu’il a vu était vrai ou pas !!!
Puis d’un coup, changement de rythme, retour à la réalité, un réveil bien difficile, genre gueule de bois, mais voilà, c’est le trou noir…
Après cette phase de réveil brutal, le morceau entame une montée en puissance, accompagné d’un son strident, puis c’est le climax, le point culminant, l’extase. Le message si important devait être retranscrit dans les moindres détails, mais il n’avait pas de crayon (c’est con !!). Puis encore un retour à la réalité (copie du premier avec quelques versés en plus).
Le morceau prend alors une tournure de tragicomédie, qui se traduit par le mélange chant/cri de Maynard, incapable de se souvenir.
Puis, alors que le morceau semble terminé, une conclusion vient mette le point final à cette œuvre avec un changement très brutal de rythme !!!
Au-delà de la réelle histoire racontée par Rosetta Stoned, il s'agit d'une réelle expérience musicale (c’est du Tool après tout), pas de structure précise (couplet 1 – refrain – couplet 2, etc…), c’est un peu comme se perdre dans un labyrinthe auditif, mais c’est on ne peut plus plaisant, car à chaque écoute on redécouvre le morceau !
De plus ce morceau montre qu’on peut faire de la musique compliquée tout en restant léger et drôle.
Le seul petit bémol, c’est peut-être la batterie, quand on connait les performances et l’inventivité de Carey, le morceau n’offre pas des sonorités exotiques, mais bon, je suis peut-être un peu trop gourmand sur ce coup-la !!!
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Créée
le 16 sept. 2017
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