Le temps est venu... Quel temps ? Celui de murir, de grandir et d’arrêter de faire des blagues. Parce que aujourd'hui je parle de Led Zeppelin. Et quoi de mieux que de parler de LA musique qui à réussit à toucher les cieux et les dieux eux même. Je vous la donne en mille "Stairway to heaven".
Musique emblématique de Led Zeppelin et de la culture rock en général, elle aura su marquer son époque et l'histoire de la musique. Parce que faut qu'on soit d'accord tout de suite ! Combien de musiques du siècle précédent vont rester gravée dans l'histoire, comme les fameuses musiques "classique" qui encore aujourd'hui sont vénérées. Sérieusement je n'en ai pas la moindre idée car seul le temps nous le dira... Mais si il y en a bien une qu'il faudrait garder se serait celle la ! Et je ne suis clairement pas le seul à le penser. Cette musique à un charme qui laisse unanime, je ne connais absolument personne qui n'est pas touché par cette musique. Et je vais tenter d'expliquer à ma façon pourquoi cela.
D'abord la flute et la guitare acoustique. C'est deux instruments sont parfait ensemble Jimmy Page et le "flutiste" (excuser moi je ne connais pas son nom), joue en collaboration et nous font ressentir dès le début la douceur angélique de cette chanson. La guitare nous donne des arpèges sublime, qui accompagne parfaitement la flute qui donne une mélodie incroyablement belle et reconnaissable entre mille. C'est simple elle nous transporte vers un pays imaginaire, une contrée inconnue, un village dans les cieux : Le paradis. Ce début de chanson est composé comme une ballade qui, comme est dit dans les paroles, nous accompagne le long de l'escalier.
Les paroles qui, d'ailleurs comme dans beaucoup de musiques de Led Zeppelin, ne veulent pas dire grand chose, j'en veux pour preuve le célèbre Kashmir. Mais même si elle ne veulent rien dire ne sont pas dénué de sens, Robert Plant avec sa voix magnifique nous raconte l'histoire d'une femme qui ne s'intéresse pas aux biens matériels, une femme qui pense que tout est "or". Et cette dame achète un escalier pour le paradis. Lors de son voyage dans la foret, elle entendra à plusieurs reprise le flutiste qui lui indiquera le chemin. Ainsi si on veut la rejoindre il faut écouter le flutiste perdu dans la foret qui nous mènera à l'escalier qui s'étend sur le vent sifflant. Le texte est vraiment très poétique, tout n'est que métaphore et sous-entendu. Cette poésie couplé avec la flute, la guitare acoustique et la voix de Robert nous détend et nous transporte littéralement au paradis ou du moins a l'image que l'on se fait de celui-ci.
Ensuite, en remplaçant de la flute nous avons la guitare électrique qui vient donner la mélodie. La flute cède donc ça place, mais la guitare acoustique reste pour accompagner. La guitare électrique à ce petit truc, qui lui donne un son très doux et qui permet de faire sonner les notes comme des sortes de cloches, qui ramène a la fameuse image biblique du paradis avec ces énormes cloches qui résonnent à travers les cieux. La guitare électrique ce contente de faire les même arpèges que la guitare acoustique, ou du moins jusqu'a l'arriver de la batterie qui se fait d’ailleurs très discrète. En même temps la musique est douce alors la batterie n'était pas vraiment obligatoire, et pourtant ils ont quand même choisie de la garder et c'est un très bon choix. Car elle arrive avec un break assez violent qui vient casser la ballade pour rajouter du rock. C'est d'ailleurs a ce moment précis que l'histoire devient plus épique et qu'on se rapproche des portes du paradis. A ce moment la il n'y a plus de guitare acoustique mais une basse a la place, toujours pour le coté rock. La musique n'en reste pas moins très belle et envoutante, la batterie c'est se faire discrète et la guitare continue ces arpèges.
Après cela arrive à 5 min30, le pont qui précède le solo. ce pont est très important car il sépare la "ballade" du "rock", ou le monde des humains du paradis. En effet la guitare nous rappelle encore une fois les cloches du paradis, qui nous accueille avec ce son magnifique et presque divin. Le paradis nous accueil en son sein, symbolisé par le solo de guitare... Et Sainte mère de dieux quel solo !
Le solo commence par un superbe bend totalement maitrisé comme beaucoup de solo, s'enchaine avec un enchainement de note sur la gamme pentatonique de LA sur les cordes aigus de SOL, SI et MI. Ce passage court dure 4 temps et est aussi superbe que le bend, jimmy page, décide qu'au lieu de simplement descendre la pentatonique puis la remonter comme font beaucoup de guitariste débutant, de s'amuser avec son corps, et ne vas pas hésiter a rejouer les même notes pour au final nous donner cette superbe improvisation. Suite à cela, il enchaine quelque notes et bends mais la partie d'après est pour moi la plus magnifique de toute la chanson. A partir de 6 min5, jimmy décide de moins faire sonner les notes, puis de remonter en crescendo jusqu'a 6 min13 ou il enchaine des bends plus aigus et moins aigus sur 8 temps, et qui avec la résonance de la guitare, le talent du guitariste et la batterie qui fait un superbe break, rend le solo extrêmement épique et sublime en tout point. Après le solo se compose en un dialogue entre la guitare et un son magnifique, qui on dirait nous viens tout droit du paradis, ce son revient 4 fois et permet a jimmy de dialoguer avec lui en utilisant les gammes et en improvisant. Mais après le quatrième sons, il utilise une technique de pull of a la corde de MI aigu, en aller retour avec le médiator au tout début du manche, la ou le son est le plus aigus ce qui nous donne ce son étrange, mais sublime et qui conclu parfaitement le solo.
Après cela Robert, revient pour conclure la chanson sur un ton rock avec la guitare qui jusque la ne faisait que des arpèges et maintenant fait des FA en power cordes. La batterie qui n'est pas la que pour donner du rythme mais aussi pour rajouter de la fantaisie, (au passage, c'est ce qui fait que John bornam est un grand batteur) et la voix de ce bon vieux Robert nous donne envie de tout lâcher pour les rejoindre, eux, le flutiste et cette mystérieuse dame, sur la route du paradis ou plutôt l’escalier.
Enfin le morceaux ce conclue sur la fameuse phrase, sans aucun instrument et chanté par Robert Plant : And she's buying a stairway to heaven. Et c'est la fin d'une épopée... Non d'un mythe... C'est la fin de Stairway to heaven de Led Zeppelin.
Et c'est seulement en l'écoutant qu'on peux comprendre, pourquoi cette musique est tant aimée. Aucune personne ne peut vraiment décrire à quel point cette chanson est belle... Ou même à quelle point la musique est belle. Pour reprendre les dire d'une certaine personne : "Parfois on n'arrive pas à exprimer ce que l'on ressent avec des mots, alors on laisse parler nos instruments pour pouvoir communiquer avec les autres, parce que c'est ce qu'on est... Des musiciens." Shigatsu wa kimi no uso.