La deuxième face d' I Robot s'ouvre de façon plutôt particulière. Le concerné s'appelle The Voice, un morceau d'esprit un peu expérimental, qui tente de mélanger groove, disco et musique classique. Cependant, force est de constater que le résultat de cette expérience est un peu moins concluante que les autres morceaux de l'album (comme I Robot ou Genesis ch.1 v.32, des véritables chefs-d'œuvres), malgré d'autres qualités certaines, comme le chant ultra satisfaisant de Steve Harley et la ligne de basse synthétique elle aussi très bien réussie. Le passage instrumental au milieu est un peu bizarre et on regrettera certainement l'intervention beaucoup trop limitée de Tosh, le batteur. Mais bon, ça reste quand même une démarche musicale intéressante, n'ayant pas trop mal vieilli non plus. 8/10