Dès le premier épisode, plusieurs critiques me sautent aux yeux :
> Esthétiquement, tout y est trop propre. Les espaces sont vides, les gens sont bien habillés, rien ne dépasse, rien ne tâche. Ce décors propret n'est pas réaliste.
> La séquence du dispensaire catholique manque clairement de subtilité. En effet, l'indienne tabasse au sol sa professeur qui est ensuite elle même maltraitée par son supérieur devant l'indienne. Le scénario est volontairement brutal et exagéré, probablement dans l'optique de procurer beaucoup d'émotions au spectateur...
> La mise en scène, typée Série B, d'un couple alpha avec l'homme shériff et la femme qui s'occupe de la vie sociale de la communauté... Ce duo serine en plus des clichés, comme "le mariage est le jour le plus important pour les femmes". Même si les évènements se passent en 1923; dès l'antiquité, il existait des visions pertinentes et d'autres rétrogrades et sexistes.
> La femme qui va se marier est fille d'éleveur mais fait néanmoins un patacaisse parce que le mariage doit être reculé de deux semaines du fait que les vaches meurent. Le réalisateur à choisi la simplicité crasse en présentant une femme stupide alors qu'il lui suffisait juste de mettre en scène une jeune femme impatiente comprenant évidemment la situation. Et là, elle dit mièvrement "Je ne peux pas respirer sans lui". La réplique cul-cul à souhait.
> En fin d'épisode, ils nous ajoutent un nouveau personnage cliché le "viril beau gosse baroudeur téméraire solitaire torturé et irrespectueux" qui bien sur fait immédiatement tourner les cœurs des femmes mariées et peut faire des caisses avec une simple petite tasse à café !
Pour nous inciter à regarder le deuxième épisode, ils finissent par un des cliffhanger les plus téléphonés qui puisse exister : le jeune marié se prend une balle. C'est tellement prévisible que je ne prends pas la peine de le spoiler.
Le scénario de ce premier épisode est complètement naze... Arff, ça commence vraiment très très mal, trop mal en fait.
Je peux quand même rapidement vous faire le deuxième épisode. Le beau gosse musclé est évidemment maintenant torse nu. On l’appellera BG1923. Ce dernier vient de tuer un léopard de front (c'est un homme, un vrai, il l'a bien sur tué "de front", c'est quand même bien de le préciser au cas ou le spectateur n'ait pas encore assimilé le caractère héroïque de BG1923). Ceci fait, il balance tout et boit goulument sa bouteille de whisky. Tous les faibles l'entourent, il leur ordonne de lui fournir un cigarette et de la lui allumer. Ensuite, BG1923 se lance, malgré la douleur que lui causent les griffures sur son torse, dans l'apprentissage de la notion de politesse au commanditaire malhonnête et maintenant apeuré. Ridicule, j'arrête.
Cette série ne mérite pas du tout sa note. Je mets 4 pour la beauté des prises de vue aériennes et des grands angles.