Too much drama...

90210 c'est un peu le bas de gamme des séries dramatiques sur fond de collège. Des intrigues amoureuses, des trahisons, des coups bas, des psychoses, des névroses, en passant par des cures de désintoxications, des émissions télé-réalité et au moins trois accidents de voiture au compteur. Et aussi, c'est un véritable club échangiste.

La morale y est d'ailleurs douteuse. Passons l'échangisme, c'est une conséquence presque obligée par le format même des séries télés pour ado en chaleur. Mais l'excuse "on est jeunes et on ne vit qu'une fois" permet de faire passer des pilules assez indigestes. Un meurtre par exemple, devient une simple erreur. Considérer un "hit and run" pas plus grave qu'un vol à l'étalage ? C'est fort tout de même.

La série a également sont lot de psychopathes, pas autant que OTH tout de même, mais la concurrence est sérieuse. Usurpation d'identité, chantage, espionnage, manipulation : tout ce qu'on aimerait à petit dose mais qui fatigue à la longe. Sans oublier les secrets, malentendus, mensonges etc, etc, etc.

On pourrait considérer 90210 comme une "série de base" si les personnages n'étaient pas si stupides. Je dis ça en étant totalement sérieuse. Ils sont tous TRES cons. Ca commence en douceur, mais bientôt, tous les éléments propres aux caractères des antagonistes s'effacent, se formatent, pour laisser place au personnage basique des séries télés. Celui qui fait toujours les mauvais choix, qui se fout toujours dans les emmerdes. Et pourtant, au début, c'est pas comme ça (pas pour tous en tout cas) ! Non, non, juste, faut croire que le soleil et les isolations répétées grillent peu à peu le cerveau des ados californiens.
Ou alors est-ce parce que "l'autorité parentale", phare de ce genre de séries, est doucement effacées d'épisode en épisodes ? A la fin de la saison 3, il ne reste que deux mères et un prof, sur tous les parents présents au début de la série. Dur tout de même, d'être un acteur de plus de 40 ans à LA.

Voilà au final, 90210 c'est un peu trop. C'est addictif, prenant, mais c'est trop.