Saison 3 : Décidément, tout ce que touche HBO semble se transformer en or. Ballers, une série qui pourtant ne payait pas de mine, se retrouve être l'une de celles que j'attends le plus chaque année. Et pour cause, cette série pète la classe. Que ce soit dans l'écriture des intrigues et des personnages, on a le bon dosage entre dialogues et actions, ce qui fait qu'on adore ces personnages pour tout un tas de raisons et que l'on prend plaisir à suivre leurs péripéties.
L'une des grandes qualités de ce show et que j'ai d'autant plus remarqué dans cette saison, c'est le côté "anti-manichéen" de la série. En effet, autant les personnages principaux que leurs adversaires, personne n'est tout noir ou tout blanc. Les personnages ont leurs défauts, leurs démons, qu'ils tentent d’annihiler, non sans mal, et ce à cause du monde dans lequel ils vivent. Un monde bourré de fric, de profiteurs, de médias, de célébrité, un monde presque pourri en somme dans lequel nos protagonistes tentent de survivre tant bien que mal.
Ballers se révèle donc être une série bien plus subtile qu'il n'y parait, sans atteindra non plus le souffle d'un The Wire, The Sopranos, ou encore Oz, mais pour une série branchée "divertissement", on est quand même dans le haut du panier.
Une petite pépite donc, que j'invite tout le monde à découvrir !
Saison 2 : Encore meilleure que la première. Ballers n'est pas une série HBO de la trempe de The Wire ou d'Oz. Il s'agit avant tout d'une série d'entertainment à l'américaine où tout est plus grand, plus beau, plus fort que le reste. En suivant le parcours de Spencer Strasmore, ancien joueur professionnel reconverti en gestionnaire financier et interprété par un Dwayne Johnson magistral, la série nous introduit dans les coulisses du football américain, mêlant vieux joueurs reconvertis et jeunes rookies pleins d'avenir dans un monde de strass, de paillettes, d'illusions, de gros billets et de relations par intérêt. Très peu de séquences sur le terrain en lui même pour se concentrer sur les dessous du jeu, les magouilles financières, les recrutements, les investissements etc...
Là où HBO fait fort, c'est qu'en concentrant sa série avec pour thématique le football américain sur absolument tout sauf les matchs, Ballers reste une production incroyablement dynamique, fun et addictive, de par le rythme effréné des épisodes, la qualité des acteurs (Dwayne Johnson, John David Washington, Rob Corddry, Troy Garity etc...), de la bande sonore et de l'écriture.
Une saison 2 qui est passée à une vitesse folle, en attendant avec impatience la saison 3 que j'espère au moins aussi bonne !