Les séries britanniques, de fiction ou fantastique en l’occurrence, sont souvent mieux écrites, en terme de réalisme et crédibilité que leurs homologues américaines.
C'est le cas de Dead Set, qui est loin pour autant d'une réussite.
Encore une histoire de zombies, pour commencer, dans laquelle on ne connait pas l'origine du virus.
Drôle d'idée également d'avoir confié le filmage des scènes d'action à une personne atteinte de Parkinson.
Peu de travail de maquillage sur les morts-vivants : lentilles de contact et un peu de fond de teint.
Les effets sanglants, bouts de cervelles ou d'intestin de ci de là ne donnant de leur coté pas spécialement le change.
Les caricatures vont bon train : la télé réalité dans son ensemble - qui n'en mérite pas moins - même si la critique est ici bien facile; femmes battantes et police complétant le tableau.
Le zombie moderne, comme il est tendance, est véloce, ce qui est appréciable et qui agrémente le rythme plutôt soutenu et nerveux du déroulement, le format court (25 mn) faisant le reste.
De timides mises en haleine terminent les épisodes.
Les acteurs, loin de l'excellence, sont crédibles.
La bande-son ne se manifeste que de quelques notes pour souligner le suspense.
Il reste évidement difficile de s'en faire pour cette bande de crétins (devant et derrière camera) et rien de bien prenant ou réellement dramatique n'arrive avant le dernier épisode qui sans oublier de respecter un des codes du genre, n'en est pas moins gâché lui aussi par ce filmage illisible et même flou (...) qui voulu ou non, est vraiment moche et désagréable.
Le caoutchouc super doux