["Article" initialement publié dans un hebdomadaire pas du tout spécialisé anime, limité à une page A5]
La « critique » d’anime 100% sérieuse, totalement professionnelle, pas du tout subjective mais surtout universelle et intemporelle.
Faire ces introductions est de plus en plus facile, mais regardez ça, l’anime s’appelle The Devil is a Part-Timer!, il me suffit de me moquer du titre pour attirer les lecteurs. Bien sûr que ce titre n’a pas de profondeur philosophique, c’est juste Satan qui vas bosser tranquillement au Fast-food coin. Le pauvre il bosse dure à la friteuse, et pendant ce temps les dieux que vous vénérez tant se la coule douce dans Les Vacances de Jésus et Bouddha. Heureusement qu’on a des titres profonds comme Girls und Panzer pour rehausser la barre.
The Devil is a Part-Timer! n’est pas tout jeune et reste moyennement connu aujourd’hui pour des raisons assez obscures. Mon flaire me l’a fait éviter depuis plusieurs années car il sent le Slice of Life comédie se basant sur une unique blague, présente jusque dans le titre. Mon flaire étant infaillible, tout comme le reste de mon être divin, j’ai senti juste. Voir Satan batailler au McDo pour être l’employer du mois et avoir un bonus pour manger plus qu’un concombre est surprenant. Mais très rapidement le personnage de Satan s’efface de notre mémoire. Et on regarde juste une Nième comédie répétitive sur deux mecs bizarres vivant en coloc.
Pour éviter ça The Devil is a Part-Timer! nous met des combats un peu partout. Mais moi je n’en ai rien à PHoutre d’une baston sans profondeur. D’autant plus que ces phases "intenses" sont en total désaccord avec le reste de l’œuvre. On regarde Satan-kun faire son travail à mi-temps avec une lycéenne à forte poitrine, quand tout à coup, pouf ! Lucifer est là, explosion, musique épique, la ville est détruite, sang, Satan meure et nous fait le même coup que Jesus Christ. Puis … on repart faire des frites. Si ça semble marrant c’est parce que je le raconte bien : en mettant l’accent sur le contraste Satan VS slice of life. Mais l’anime n’y arrive pas, et on a juste l’impression de regarder deux anime et "Satans" différents.
Le côté Slice of Life n’a aussi rien à proposer, les personnages n’ayant (exactement comme la comédie) d’intérêt que lors des premiers épisodes. Leurs interactions deviennent répétitives en prenant simplement la ligne clichée du métro sans jamais en sortir. Et chaque nouveau personnage est une déception supplémentaire embarquant sur le wagon de l’échec.
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