Saiyuki Reload Blast, c'est déjà terminé et ça fait un bien fou de refaire un bout de chemin avec ces quatre antisociaux de première, plus humains dans leur inhumanité que la plupart de nos congénères.
Nouvel arc, nouvelle menace, nouvelles rencontres, nouveau combat désespéré et à l'horizon, enfin : l'Ouest.
Avec toujours cette gouaille toute particulière et ces gimmicks de poseurs qui font le sel de la licence.
Bien que petit budget, l'animation assure le spectacle et le trait si particulier de Kazuya Minekura est habilement mis en valeur (peu de séquences sous-traitées, ouf, on est loin de la quasi-catastrophe qu'avaient été Reload et Reload Gunlock).
Reste que cette (re)mise en route convoque trop de matière, trop de nouveaux personnages réduits à faire des caméos (coucou Kogaiji ! Tu restes pas pour dîner ?), en attendant leur future heure de gloire.
En tant que telle, la série a un début et une fin, elle peut se savourer comme un tout cohérent (autant que faire se peut en contexte "Saiyuki"). Mais les fans de la fine équipe ne s'en laisseront pas conter...
Ce n'était là qu'une nouvelle parenthèse, un détour de plus a ajouter à une liste qui n'en finit plus.
Parce qu'on le sait, à force de traîner nos guêtres avec eux : ce n'est pas la destination, qui compte, mais le voyage...
Et les clopes.
Et les nanas.
Et la bouffe, aussi.
P*tain, on arrive quand ?