Difficile d'aborder correctement cette série tant celle-ci sous couvert de comédie semble en fait servir à véhiculer un message beaucoup plus profond.
Dans cette série "Slice of life" pourvu d'un rythme relativement plat car jamais drôle ni jamais dramatique, nous suivons au fil des épisodes de Himeno, centaure de son état, ainsi que sont groupe d'amies dans un monde qui semble similaire au notre de par son mode de vie mais à plusieurs moments on s'aperçoit que ce monde n'est pas si idyllique qu'on veut bien nous le faire croire car sous ses apparences d'égalité pour tous on apprends au détour d'une phrase qu'on l'on est susceptible d'aller en camps de rééducation ou de redressement pour une supposée discrimination, que les cours de "morale" se déroulent sous le regard d'une certaine autorité, on peut également voir au détour d'une scène un militaire armée accueillir des lycéens ou une critique dû fait il serait intolérable d'aider une espèce (sirénéen dépourvu de jambes ou de pattes) à mieux vivre dans l'espace commun car cela se ferait au dépend des autres. Tout cela dans les 2 premiers épisodes.
Sous couvert d'une oeuvre à l'apparence légère, je pense que l'auteur a souhaité dénoncer la dérive que prend notre monde qui sous "l'autorité" d'une minorité (généralement peut ouverte au dialogue dès qu'elle se retrouve face à ses propres contradictions) cherchant à "faire le bien" (ce qui est toujours discutable car comme le dit si bien le proverbe "La liberté des uns s’arrête là où commence celle des autres") en imposant son diktat mais peut-être que je m'emballe à cause de la période actuelle que nous vivons où le dialogue devient difficile avec certaines minorités (politiques, activistes ou idéologique).
Pour résumé, je n'ai pas accroché à l'oeuvre que j'ai arrêté au 4ème épisode malgré ses qualité artistique par manque d'intérêt