La netteté des images, l'enchaînement bien rythmé des différents plans et des scènes, peinent à sauver la notation de ce nanar duquel on attendait un minimum de fidélité vis-à-vis des écritures censées l'avoir inspiré [c'est en tous cas ce à quoi l'on s'attend lorsque l'on regarde un film ou une série censée être basée sur des événements bibliques], or le scénario récidive plusieurs fois en contredisant le récit biblique relatif à Yeshoua et ses émissaires;
Des apôtres auparavant juifs devenus tout à coup des sortes de païens ayant apostasié Moïse et le temple qu'ils semblent tenir en horreur (auquel ils continuaient pourtant à se rendre pour faire des sacrifices après le sacrifice de Yeshoua -et non Jésus- selon le livre des Actes) celui-là même où réside la présence divine selon leur (apôtres) Torah, rebelles à l'autorité pour des causes aussi futiles que contradictoires (je pense à l'épisode d'Étienne devant le Sanhédrin), des émissaires béats qui ressemblent davantage à des mormons qu'aux membres d'une secte juive du premier siècle auquel Yeshoua (Jésus dans la série) a dit : maintenant vendez vos vêtements et achetez une épée si vous n'en avez pas, celle des nazaréens. Beaucoup trop de fantaisies insinuées ci et là pour "combler" le manque d'informations historiques auquel pourrait se heurter le lecteur de la Bible, des fantaisies qui viennent renforcer l'antinomisme qui, somme toute, anime cette série. Encore que les fantaisies auraient pu être utilisées à bon escient si elles avaient un certain fondement scripturaire et donc une certaine cohérence avec le format visé. Du Hollywood quoi, toujours et encore, des images, des clichés, peu de scénario ou mal exploité.
Rien de nouveau sous le soleil comme dirait le Roi Salomon.