Cette série est brillante. L'écriture est magistrale. Les thèmes abordés sont visionnaires : la candidature latino (qui fait penser celle d'Obama), le traité transatlantique, l'accident de centrale (qui préfigure Fukushima), ... pour n'en citer que quelques uns.
L'approche est résolument positive et optimiste... idéaliste. Des hommes d'états exemplaires et conscient que les valeurs qu'il défendent sont limitées par d'autres enjeux : les lobbys, la guerre de la communication, la stratégie politique... Et par ce fait, cette série est aussi instructive.
Une version moderne d'Arthur et de ses chevaliers de la table ronde, de ses idéaux, de ses luttes.
Du premier épisode pilote, écris comme une véritable symphonie, au dernier, des adieux d'une élégance rare, "A la maison blanche" est aussi toujours divertissant et drôle.
Malgré une saison un peu plus faible suite au départ d'Aaron Sorkin et Rob Lowe, John Wells garde le cap et fini par retrouver un bon rythme, surtout sur les deux dernières saisons qui suivent un nouveau candidat, Santos, successeur de Bartlet.
Une série incontournable pour toute personne qui s'intéresse à la démocratie et à sa mécanique et encore plus pour toute personne qui ne s'y intéresse pas.