Accel World est un bon Isekai/Shōnen. J'ai regardé entièrement l'animé en VOSTFR mais je n'ai pas lu le light novel.
L'histoire se déroule en 2046 dans un monde où tout est numérisé. Chacun communique grâce au Neuro-Linker, un système qui permet à l'utilisateur de manipuler ses cinq sens pour accéder à une réalité augmentée et rechercher des informations sur internet, mais qui peut aussi d'entrer dans un monde virtuel sous la forme d'un avatar choisi. Haruyuki Arita est un jeune lycéen très complexé par sa petite taille, en surpoids et il est également très timide. Il est le souffre douleur des caïds de son lycée qui le rackettent ou l'humilient. Pour s'échapper, il aime aller sur le serveur local de son lycée et joue à un jeu virtuel de squash. Il attire alors l'attention de la vice-présidente de l'association des élèves, Kuroyukihime, qui lui propose de rejoindre un programme secret : le Brain Burst. Il consiste à utiliser l'accélération du temps à l'aide de ses capacités nerveuses à l'aide d'un avatar en armure. Il faut alors combattre d'autres concurrents dans un jeu mortel ! Kuroyukihime et Haruyuki cherche à rencontrer le créateur du jeu.
Avant d'argumenter, une question se pose : comment Accel World fait évader dans un monde virtuel ?
Eh bien, de manière générale, j'apprécie cet animé malgré qu'il y a pas mal de défauts. Par exemple, Haruyuki est un “petit gros et pleurnichard” (parce que maintenant il suffit qu'il soit gros pour ne pas aimer l'animé... J'appelle plutôt l'incitation à la haine), des clichés des personnages et stéréotypes en tout genre dont je vais en parler plus tard ou encore le fan service (notamment avec Kuroyuhime et du “petit” qui attire la plus belle fille du lycée (Kuroyukihime) simplement parce qu'il est bon dans un jeu virtuel de squash. Pareil, je vais en parler plus tard. Malgré cela, ça n'a pas empêcher d'apprécier Accel World dans le sens où ces détails ne me dérangent pas et que d'autres qualités compensent ces défauts. À commencer par les thématiques qui sont sérieux et nous fait réfléchir sur ces sujets comme l'ijime, l'opposition et la frontière du monde réel et le monde virtuel qui est au cœur de l'animé.
À propos du programme Brain Burst, ce dernier est intéressant grâce au duel, à coup des autres Burst Linkers ! L'aspect Mecha des avatars donne l'immersion d'un monde virtuel.
Concernant le personnage principal, Haruyuki :
Il est malheureusement le personnage le plus critiqué et le moins apprécié de l'animé. Comme je l'ai dit, il est repproché d'être un “petit gros et pleurnichard attirant la plus belle du lycée”. À cause de ses nombreuses persécutions, Haruyuki a une faible estime de soi. C'est donc naturellement qu'il se dirige vers un monde virtuel, en l'occurence un jeu de squash qu'il exploite pleinement son potentiel. Il rejoint le Brain Burst grâce à ses compétences vidéoludiques en attirant Hime. Comment certaines personnes osent parler de fan service, peut importe que ce soit un fille et encore moins de “la plus belle du lycée” alors que la personne souffre intérieurement !? Je trouve cela extrêmement insultant et déplacé pour la personne qui en souffre, en l'occurence Haruyuki. J'espère que cela fait réfléchir à certains qui pensent trop (voire beaucoup trop) à la légère. Après, le problème principal de sa personnalité est qu'il n'évolue pas beaucoup au fil des épisodes. C'est dommage.
Les autres personnages sont, comme je l'ai dit stéréotypés comme Chiyuri Kurashima (la fille qui crie tout le temps), bien que certain personnage est insupportable comme Seiji Nōmi et de certains Burst Linker comme Ash Roller, Crimson Kingbolt, Black Vice, Yellow Radio et Rust Jigsaw qui sont énervants.
L'animation et le chara-design sont plaisants et agréables à regarder même avec CGI. Au niveau de la bande-son, j'aime bien les deux openings et les deux endings. L'OST correspond bien à l'ambiance de Shōnen et légèrement mélancolique. Bref, malgré pas mal de défauts, ça n'a pas empêcher d'apprécier Accel World dans le sens où ces défauts ne me dérangent pas plus que ça.