Deuxième manga dans lequel je me lance (après G.T.O. que je n'ai pas critiqué, l'œuvre étant trop dense), Afro Samuraï semblait être le parfait chaînon manquant entre la culture hip-hop et le manga.
Et là, d'un coup, Takashi Okazaki nous prend de court. Ce manga n'est pas à proprement parler un manga hip-hop, la musique de RZA passant assez inaperçue, sauf son générique, excellent mais un manga classique avec des voix américaines reconnaissables à 100km à la ronde. En effet, Samuel L.Jackson, dont le personnage d'Afro Samuraï est mutique au possible, mais celui de Ninja Ninja insupportablement drôle, Phil LaMarr, T.C. Carson ou encore Ron Perlman font de l'excellent travail, tout comme les habitués Fred Tatasciore et Tara Strong. Mais quelques fois, le scénario peut paraître vraiment obscur ou encore on peut être gêné par les digressions d'Okazaki sur certains épisodes, quand on n'est pas habitué à un certain genre de manga.
Moi, les mangas me prennent la tête alors, je dois avouer qu'à certains moments, j'ai un peu lâché le fil sur certains épisodes. Mais la qualité de l'animation, les combats plutôt bien rythmés, et les cliffhangers modèles du genre finissent de faire de cette série une tuerie graphique mais pas scénaristique.