1. Une intrigue surprenante
Voici "Aggretsuko", un anime (plus ou moins) arrivé en France via Netflix (seulement, et c'est dommage) le 20 avril dernier, dont l'intrigue conte le quotidien d'un panda roux anthropomorphisé -- comme le reste des personnages, du doux nom de Retsuko, dont le travail est intense et la vie étouffante. Néanmoins, pour """décompresser""" de ses collègues de bureau envahissants, de son surmenage, et de son patron "macho"; Retsuko se rend une fois par semaine dans un karaoké, pour... Chanter sa haine contre son entourage sur son air de death-métal préféré.. Eh oui, ce panda roux tout kawaii cache un lourd secret, dont elle a plutôt honte.. Mais qui ne tardera pas à être découvert.
2. Avis personnel
Bon, je vais être franc; cet anime m'a beaucoup surpris. Je l'ai découvert par le plus grad des hasards, grâce à un Tweet, qui l'encensait complètement: ni une ni deux je commence à le regarder immédiatement. Et, dans un premier temps je rigole beaucoup: c'est pas du tout mon genre, c'est très niais, le personnage principal vient de recevoir son diplôme, parle de "nouveau départ dans la vie active"..
Elle avance toute joyeuse vers le bâtiment où elle a été embauchée en sautant de joie, comme une gamine finalement, puis l'image se fige, et d'un coup, je perds mes deux tympans en l'entendant chanter du hard-rock tout à coup.
Et à cet instant précis, je suis partagé entre deux émotions: je me dis soit que j'ai halluciné, soit que je viens de tomber sur une sacrée pépite. Et la deuxième option s'est révélée être la plus probable au fil des épisodes que j'ai regardés (seulement dix de 20 minutes chacun au total malheureusement).
3. Un message dissimulé
Même si, à la base, cet "anime" est quelque chose sorti de nul part, plutôt "wtf" (je déteste cette expression désolé), sachez aussi qu'il sert de prévention, au sujet de plusieurs causes. Comme notamment la place de la femme en entreprise et dans la société -- à travers la relation entre Retsuko et son patron et pas seulement, mais aussi au sujet du burn-out ou de toute autre forme de surmenage. C'est là que l'intrigue autrefois surprenante prend bien plus de sens.
4. Conclusion
Au final, cet anime semblant terriblement enfantin, est une représentation parfaite d'une vie d'employé de bureau: chaque personnage est un style différent de collègue de bureau; le lèche-botte, l'amoureux transit, l'hypocrite, le larbin du patron, et j'en passe. Cette alchimie entre les personnages fait de cette oeuvre presque une représentation réaliste de la vie active. Et c'est cela, en plus de son géant contraste entre style graphique/thème aborsé et de son excentricité constante, qui en fait une très bonne découverte pour ma part.
5. Notes
Eh oui, maintenant je vais noter plus précisément les oeuvres que je critique ici. Je vais tout d'abord donner une moyenne globale sur 10 -- la note que j'attribue à l'ensemble de l'œuvre, puis les cinq notes et critères qui ont menés à cette note. Ces notes justifieront en fait ma note globale donnée sur SensCritique.
Moyenne générale: 8/10
Scénario: 9/10
Style graphique: 7/10
Personnages: 8/10 (mention spéciale au personnage de Fenneko, trop kawaii et que j'adore)
Doublage (VO japonaise): 10/10 (j'aime la "caricature" des persos via les doublages, notamment avec un duo de femmes, l'une cygne à la voix très aïgue et l'autre gorille à la voix la plus grave de toutes)
Longévité de diffusion (longueur épisode et nbre): 6/10 (seulement une saison de 10x20 minutes en France sur Netflix, la licence existait néanmoins en tant que programme court à la télévision de 100 épisodes au Japon, depuis 2016 et arrêté le 21 avril dernier)