Au début, j'ai beaucoup aimé cet anime ; malgré une animation pas terrible, un ecchi abusif (mais je savais à quoi m'attendre avec Oh! Great), et un schéma vu et revu, j'appréciais son ambiance underground et sa musique entrainante, et comme tout bon shonen de base, cet anime s'avère vite passionnant.
Seulement, sur la fin, je souhaitais que cet anime se finisse vite tant j'en avais marre. Comment en suis-je arrivé là ? C'est simple.
Le concept de la série étant ce qu'il est, les premières dingueries techniques – genre rider un mur à 90° – ne m'ont pas trop choquées. Mais ce n'est pas une raison non plus pour nous sortir des coups spéciaux qui fendent le vent, balancent des boules de feu, ou controlent les éclairs ; je me serais cru dans Ring ni Kakero, autre série tout aussi crédible vu l'univers réaliste dans lequel elle est censée se dérouler. Ce manque de crédibilité touche aussi les personnages, genre le gamin schyzophrène et son grand-frère policier armé d'un fouet...
En plus, le concept évolue mal. Si, au début, on nous explique qu'il y a plein de façons d'utiliser les Air Treks, les duels finissent par être tous des bastons, où les poings auraient d'ailleurs plus d'importance que les rollers, et où il arrive que les gens meurent. Eh, les gars, c'est qu'un jeu, okay ? Faut pas se prendre la tête comme ça !
Et que dire de personnages féminins qui semblent n'être nés que pour aguicher le spectateur ? J'avais beau être prévenu, c'est parfois franchement exagéré.
Air Gear est une série qui commence bien, mais qui s'avère au final inutilement violente et perverse, avec un manque de crédibilité total, et beaucoup d'abus dans son scénario. Dommage, car il y a aussi des moments vraiment prenants.